Forêt contraire

« Je ne marchais plus droit, et j’avais la liberté qui me brûlait entre les jambes. »
La jeune femme qui habite intensément ce roman choisit de fuir Paris, sa ville d’adoption, pour rejoindre la forêt d’Inverness, au Québec. Elle s’installe incognito dans le chalet familial à l’abandon, peuplé d’absents, de cicatrices, de silences.
Installée dans ce refuge provisoire, elle fait la connaissance d’André, un ancien comédien, et travestit son passé sous un prénom d’emprunt, Sophie. Au hasard de ses lectures, remonte à la surface le souvenir d’un intellectuel allemand d’extrême gauche, croisé à Montréal, puis disparu avant que Sophie n’ait pu approfondir ce qui l’attirait vers lui. Un troublant jeu de masques fait alors surgir entre ces êtres l’ambiguïté de la fiction.
« La force envoûtante de Forêt contraire, c’est la sauvagerie qui en émane, le sentiment de révolte et d’abandon qui l’habite, porté par une écriture à la fois crue et charnelle. Presque un cri. Brut et troublant. »– Les Inrockuptibles

Finaliste au Prix des libraires 2015

 

9782923975481

168 p.

06/04/15
helene-frederick
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Hélène Frédérick

Née en 1976, Hélène Frédérick a grandi à Saint-Ours, dans la vallée du Richelieu. Depuis 2006, elle vit à Paris.
Elle est l’auteure de La poupée de Kokoschka (Verticales, 2010 ; Héliotrope, 2014), de Forêt contraire (Verticales, 2014 ; Héliotrope, 2015), finaliste au Prix des libraires, et de La nuit sauve (Verticales, 2019 ; Héliotrope, 2020).

Photo : Carlo Zeppa

revue de presse

Josée Lapointe

La Presse

Il y a une fougue, une violence dans Sophie, ce personnage qui se veut libre – dans son corps autant que dans son esprit.

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Guylaine Massoutre

Le Devoir

Ce beau roman décloisonne les frontières et propose des voies de traverse à ce qui, pris dans l’isolement, restera une réponse violente aux diktats financiers devenus prisons. Énergique, reflétant bien les inquiétudes actuelles, inscrites d’ici dans un monde qui réfléchit.

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Le Monde

Oscillant entre « noireté » sidérante et douceur brûlante, Forêt contraire est un récit douloureux qui laisse entrevoir la promesse d’une belle étincelle de vie. L’écriture d’Hélène Frédérick est nerveuse, à la fois rageuse et sensuelle.

 

Les Inrockuptibles

La force envoûtante de Forêt contraire, c’est la sauvagerie qui en émane, le sentiment de révolte et d’abandon qui l’habite, porté par une écriture à la fois crue et charnelle. Presque un cri. Brut et troublant.

 

Les libraires

C’est un roman d’ambiance, une histoire de fuite, un récit de retour aux sources. Jeux de miroirs, rencontre avec un voisin, souvenirs douloureux… La question qui hante ce roman: peut-on vraiment s’isoler de soi?

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Hans-Jürgen Greif

Québec Français

Un excellent roman, d’une intensité frisant, à la fin surtout, la limite du supportable.

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L'Humanité

Un roman étonnant, où la radicalité du personnage, toute de coupures et d’emportements, le dispute avec la contemplation, une sensualité disponible à la matérialité du monde. Le lecteur est pris, dès lors, dans une fiction envoûtante, entraîné par le magnétisme de Sophie et séduit par une nature rude et amicale. Un véritable tour de force.

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La liberté

Écriture fluide et agitée. Touches d’érotisme et de fantastique. Autant d’ingrédients qui convergent à recréer une « veille de la fin du monde » rêvée, délicate parcelle d’atmosphère dans laquelle Hélène Frédérick a goût de nous faire voyager.