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Destin

Elle avait 13 ans en 83, pendant ces vacances en Espagne. Là où tout commence, le long de la spectaculaire promenade qui borde la mer. Et puis, il y a ces pas de danse aperçus sur l’écran de la télévision, dans un décor ravagé par la guerre. Au cours des années qui suivront, elle trace sa vie comme le ferait un géomètre un peu fou au travers de chemins quasi abandonnés, de routes dangereuses et de bars bondés, dans un va-et-vient incessant. Tout semble répondre à une logique inéluctable et la concordance obsédante des dates et des noms marque constamment les rencontres, celle de Sonny en particulier. Avec Sonny et Hadrien, l’enfant qui aime les passages secrets, il lui sera enfin possible de traverser, sans s’y noyer, les eaux glacées du temps.

9782923511177

168 p.

03/09/09
olga-duhamel-noyer-credit-Les-Marois
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Olga Duhamel-Noyer

Olga Duhamel-Noyer est née à Montréal en 1970. Elle a publié à ce jour cinq romans dont Une autre vie est possible, Mykonos (sélectionné pour le prix France-Québec), Le rang du cosmonaute et Highwater (finaliste du prix Anne-Hébert).

Photo : Les*Marois

revue de presse

Annie Rioux

Ovni no.4

Cartographie qui des espaces, qui des corps aimés, Destin retrace, s’étant ouvert sur une vision de la mère qui s’efface dans le sommeil, le détachement progressif d’une femme avec son origine, vers une tentation de l’avenir qui serait au-delà de « la dense forêt des choses attendues ».

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Julien Lefort-Favreau

Salon double

À travers le désordre formé par la découverte de l’amour et de la sexualité, par le SIDA et par les enfants qui naissent, le récit amène le lecteur sur des chemins sinueux épousant la forme des montagnes russes ornant la page couverture du livre.

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Julie Turcotte

Le Délit

La force de l’écriture de Duhamel-Noyer réside dans la facilité avec laquelle elle arrive à tout suggérer sans jamais expliciter.

Linda Gosselin

Fugues

Qu’on le veuille ou non, ce roman choque et ébranle en même temps. Un souffle corrosif allié à un style d’écriture mordant, Deuils cannibales et mélancoliques nous offre une expérience de lecture unique.

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Martine-Emmanuelle Lapointe

Voix et images

Dans ce roman, les détails empruntent la forme de subtils rappels, d’effets d’echo, de fines remarques et confèrent à l’intrigue, apparemment hasardeuse, une rare cohérence. Il n’y a rien de surfait, de clinquant ou de trop écrit ici. Bien au contraire, le style est maîtrisé et la trame du récit, intimiste elle aussi, suit les mouvements et les hasards de la vie d’Olga, personnage principal et narratrice du roman.

Martine Desjardins

L'actualité

Un roman véritablement transcendant.

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Éric Gougeon

Le courrier

Au fil de la lecture, j’avais l’impression de regarder un film tourné en super huit et d’entendre un bruit de fond comme l’aiguille d’un tourne-disque glissant sur une piste de microsillon. Au final, un roman familial aux accents contemporains. Un petit bijou signé Olga Duhamel-Noyer.

Martine Desjardins

L'actualité

« Ce genre de lien structurait mes souvenirs, mais surtout, il permettait de penser qu’un ordre était respecté… » Cet ordre où la patience laisse espérer le retour d’une volupté passée fait de Destin un roman véritablement transcendant.

Isabelle Décarie

Spirale

Le roman est construit autour de ces métaphores naturelles, délicates et combien émouvantes, autour de scènes obsédantes, d’événements récurrents qui donnent une tonalité singulière au récit. L’écrivaine parsème son récit d’indices qui révèlent le travail souterrain d’une écriture vouée à raconter le désir de croire (sans trop y croire) au destin.

Danielle Laurin

Le Devoir

Étrangeté de ton, de situations. Étrangeté de ce qui échappe et envoûte en même temps. Étrangeté: c’est sans doute le mot qui convient le mieux à Destin, deuxième roman d’Olga Duhamel-Noyer.

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Pierre Thibeault

Ici

À quand remonte votre rencontre avec un chef d’oeuvre? En ce qui me concerne je viens d’en terminer un qui n’attend que vos yeux de lecteur pour éclore à nouveau. Accordez-vous ce plaisir rare et dangereux.
Sélection au Prix des libraires du Québec 2010, catégorie roman Québécois.

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Sélection au Prix des libraires du Québec 2010, catégorie roman Québécois.

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Lorraine Pintal

Vous m'en lirez tant

Des images qui guident le destin.

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Un roman fiévreux, fascinant, photographie très personnelle des années 80 et 90 dont les motifs (homosexualité, SIDA, famille éclatée, repères spirituels à réinventer) renvoient continuellement au collectif.

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Jusqu’au délire, Mavrikakis dépeint la mort, la montre sous tous ses visages, sans pourtant verser dans le morbide. Oeuvre de rigueur et de cohérence autant que cri du coeur, Deuils cannibales et mélancoliques a décidément de grandes qualités formelles.

 

Quartier Libre

Olga Duhamel-Noyer tente de se démarquer des traditionnels « récits de soi » qui ont surtout marqué la fiction des années 1990: « Ce n’est pas l’individualité qui compte dans le roman. Ce sont des agencements. Ce qui est important, c’est ce qui est autour. C’est une autre façon de faire de l’écriture de soi. Appelons cela de l’écriture des autres ».

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Réalisée par Julien Lefort-Favreau

Entrevue avec Olga Duhamel-Noyer pour son roman Destin.

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Quartier Libre

Loin de tomber dans les revendications, le roman d’Olga Duhamel-Noyer met en scène une relation qui tranche avec la tradition, mais qui dans un même temps, doit faire face aux problèmes de toutes les autres.