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Le cadavre de Kowalski

« Je m’appelle Wiktor Kowalski et je suis mort le 7 février 1941. C’était pendant la guerre. Mais je n’y étais pas, à la guerre. C’était le milieu de l’hiver. La neige était folle, la terre dure. Le cadavre ne s’y est pas enfoui tout de suite. Il a fallu attendre la boue du printemps. Elle a rapidement avalé les doigts, puis la tête, le torse et le bassin. Les cuisses ont donné plus de mal, mais une fois ces deux gros morceaux engloutis, la terre n’a fait qu’une bouchée du reste. L’été arrivé, plus rien du cadavre n’était visible à la surface. Les herbes hautes, les marguerites et les quenouilles avaient repoussé. Le cadavre plongeait tête première en direction de je ne sais quoi. Mais je le laissais aller. J’avais confiance. Et puis non, je n’avais pas confiance du tout. »
Le repos éternel est une vaine chimère pour le cadavre de Kowalski.
Et pour la conscience qui l’habite toujours, c’est encore plus vrai.Une petite fille disparaît. Un cadavre sort de terre. Et Kowalski est le dernier à s’en étonner.
Porté par une écriture solide, un premier roman profondément singulier.

9782923975535

132 p.

09/03/15

Vincent Brault

Vincent Brault est né à Montréal en 1978. Il est l’auteur de trois romans : Le cadavre de Kowalski (2015 ; série P, 2021), finaliste du Prix des Rendez-vous du premier roman, La chair de Clémentine (2017), ainsi que Le fantôme de Suzuko (2021 ; série P, 2023), sélectionné pour le Prix des libraires.

Photo : Julia Marois

revue de presse

David Bélanger

Canadian Literature

Le cadavre de Kowalski réussit l’étrangeté. On y est plongé.

Marie-Louise Arsenault

Plus on est de fous, plus on lit

Comment un cadavre peut-il être conscient de sa dimension corporelle? C’est la grande question que Vincent Brault explore dans son premier roman, Le cadavre de Kowalski. Entrevue.

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Olivier Boisvert

Lettres québécoises

Portée par une inventivité qui nous confond sans nous perdre, cette fiction immersive annonce l’entrée en scène d’une voix franche et distincte.

Marie-Claude Rioux

La recrue du mois

Le premier roman de Vincent Brault a de quoi étonner. Un récit inusité, audacieux, culotté, hors norme, qui ne ressemble à rien de connu.

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Peter McCambridge

Québec Reads

The plot of Le cadavre de Kowalski is delirious, even more urgent and dreamlike as it advances. Dark humour puts in the odd appearance. We find ourselves in a disorienting world, apparently in the company of a zombie that surprises no one. And there are new characters, perspectives, and revelations to come as more of the circumstances surrounding Kowalski’s death find their way to the surface.

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Spirale

Le cadavre de Kowalski est presque oulipien, un croisement entre un roman policier absurde et du Beckett, persillé d’un humour noir décalé, philosophico-anatomique et qui nage dans le burlesque et les lazzis.

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Le Devoir

Premier roman solide, surprenant et inusité, Le cadavre de Kowalski de Vincent Brault est un récit qui joue avec les codes du genre, quelque part entre le conte d’horreur et la littérature du corps, mais du corps expiré.

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Anne-Marie Bouthillier

Revue Les Libraires

Une expérience littéraire.

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Judy Quinn

Nuit Blanche

Fable sur les liens identitaires entre corps et conscience, Le cadavre de Kowalski nous donne à voir la merveilleuse danse d’un esprit dans un corps qui lui échappe. Étrange. Étonnant.

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Hans-Jürgen Greif

Québec Français

Un bijou… Employons le grand mot : il est rarissime de réussir du premier coup un grand livre où l’essentiel est dit sans sans hâte ni hachures.

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Sylvain Sarrazin

La Presse

Une poésie macabre, narrée avec une insouciance décalée et inattendue.

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Le Devoir

Un drôle de roman, jouant en sourdine la réflexion philosophique, qui allie crimes en série, un flux de conscience faulknérien et une langue qui pourra faire penser à celle de Beckett.