Marx et la poupée

Depuis le ventre de sa mère, Maryam vit de front les premières heures de la révolution iranienne. Six ans plus tard, elle rejoint avec sa mère son père en exil à Paris. À travers les souvenirs de ses premières années, Maryam raconte l’abandon du pays, l’éloignement de sa famille, la perte de ses jouets – donnés aux enfants de Téhéran sous l’injonction de ses parents communistes –, l’effacement progressif du persan au profit du français, qu’elle va tour à tour rejeter, puis adopter frénétiquement.
Dans ce récit, qui peut être lu comme une fable ou un journal, Maryam Madjidi raconte avec humour et tendresse les racines en tant que fardeau, rempart, moyen de socialisation, et même arme de séduction massive.

Finaliste au Prix des libraires 2019
Goncourt du premier roman
Prix du roman Ouest-France Étonnants voyageurs
Dans la sélection des Rendez-vous du premier roman 2018

9782924666418

224 p.

22/01/18
maryam-madjidi
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Maryam Madjidi

Maryam Madjdi est née en 1980 à Téhéran, et a quitté l’Iran à l’âge de 6 ans pour la France. Aujourd’hui, elle enseigne le français à des jeunes étrangers isolés, après l’avoir enseigné à des adolescents de banlieue puis des beaux quartiers, à des handicapés, à des étudiants chinois et turcs, et à des détenus. Elle a vécu quatre ans à Pékin et deux ans à Istanbul.
Avec Marx et la poupée, Maryam Madjidi a remporté le prix Goncourt du premier roman 2017 et est finaliste au Prix des libraires 2019.

Photo : Grégory Augendre Cambon

revue de presse

Josée Boileau

Radio Ville-Marie

Un récit très fin, très sensible.

Chrystine Brouillet

Salut, bonjour

C’est touchant, émouvant, fait avec beaucoup d’intelligence. L’écriture est ciselée, c’est d’une finesse. Il y a beaucoup de poésie. Un Goncourt du premier roman très mérité!

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Barbara Ottevaere

Librairie Gallimard

Tout un premier roman. Style tout à fait original et maîtrisé. J’ai adoré.

Anne-Frédérique Hébert-Dolbec

Le Devoir

 En revisitant ses fantômes, Maryam Madjidi entame une réflexion précieuse sur l’accueil et l’ouverture à l’autre. (…) Ce premier roman fort prometteur met un visage sur les statistiques qui nous submergent et encourage, par son humanisme et sa sensibilité, à faire un pas vers l’autre et à lui tendre la main.

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Librairie de Verdun

Un immense coup de poing. D’une main sensible mais forte, Maryam nous propose un récit sur une révolution, un exil, un abandon… Une grande révélation! À lire absolument!

Gladys Marivat

Le monde

Maryam Madjidi ne questionne pas le choix entre ses deux langues, le français et le persan, elle cherche sa langue à elle. Une langue qu’on ne pourra pas lui contester, qui lui permettra de déterrer les morts et d’écrire au plus près d’elle-même : sa langue d’écrivain.

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Marie Vayssette

Librairie de Verdun

Ce livre se dévore.

Le point

Sophie Pujas

Maryam collectionne les êtres et tisse des fragments d’âme. Un écrivain est né.

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Pascale Millot

Montréal Centre-Ville

Un récit autobiographique à la fois tendre et grave qui alterne entre témoignage et divagations, passé et présent, Iran et France, réflexions philosophiques et anecdotes savoureuses.

Marie-Louise Arsenault

Plus on est de fous, plus on lit!

En tant qu’exilée, j’ai toujours eu l’impression d’être dans deux batailles, deux combats. Entrevue avec Maryam Madjidi.

Janie Gosselin

La Presse

 L’auteure explore les paradoxes de sa double identité et les difficultés de l’exil dans une langue touchante et envoûtante.

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Marie-hélène Vaugeois

Librairie Vaugeois

Ce livre vaut vraiment la peine d’être lu.

Astrid de Larminat

Le Figaro

L’imagination, mêlée au réalisme des situations pleines de regards, de saveurs, de voix, de gestes, agit comme un révélateur.

Sylvie Tanette

Les Inrockuptibles

Un texte composite, émouvant et drôle, très audacieux dans sa forme. En refusant la linéarité du récit, l’auteure traduit la complexité d’une vie, les hésitations de son parcours.

Marie-Louise Arsenault

Plus on est de fous, plus on lit!

C’est le récit de la construction d’une identité et Maryam Madjidi le raconte de manière très personnelle. Sa plume est fine, poétique, tout en nuances. C’est extrêmement fort.

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Julie Roy

Coup de pouce

Ce récit primé vaut le détour!

Chantal Fontaine

librairie Moderne

Avec une plume honnête, intimiste et lucide, elle dépeint l’attachement viscéral à ses origines et le désarroi de laisser place à une nouvelle vie après l’exil. Maryam Madjidi se met à nu et franchit avec grâce le mur des statistiques afin d’offrir ses mots et sa réalité d’enfant de l’immigration.

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