Querelle de Roberval

Les ouvriers et ouvrières de la scierie de Roberval sont en grève. Sous l’apparente cohésion de la lutte, on découvre rapidement les revendications plus personnelles de chacun. Ils partagent toutefois un même désir d’échapper à la misère et de se venger de leur boss, Brian Ferland. Alors que le conflit s’enlise, le lockout que décrète Ferland réveille en eux une rage enfouie. La folie s’empare des employé·e·s, qui rejoignent la ronde infernale du beau Querelle, héros de Jean Genet copié-collé dans ce décor québécois, élément de chaos, sable dans l’engrenage de la machine économique, hétérosexuelle et patriarcale. Tout est désormais permis. Ils cassent des bouteilles sur la plage, règlent leurs comptes à coups de batte de baseball. Et puis ils font pire, bien pire…

Prix du CALQ – Œuvre de la relève à Montréal 2019
Prix Ringuet 2019
Prix Sade 2019
Prix littéraires 2019 du Salon du livre du Saguenay–Lac-Saint-Jean, catégorie roman
Dans la sélection du Prix du meilleur roman des lecteurs Points 2021
Mention spéciale du jury du prix Alain-Spiess 2019
Finaliste du Grand Prix du livre de Montréal 2019
Finaliste du prix Wepler 2019
Dans la première sélection du prix Médicis 2019
Finaliste du Prix littéraire du Monde 2019
Finaliste du Prix des libraires 2019
Finaliste du Prix littéraire des collégiens 2019

9782924666524

288 p.

26/09/18

Kevin Lambert

Kevin Lambert a grandi au Saguenay et vit à Montréal. Ses deux premiers romans, Tu aimeras ce que tu as tué (finaliste du prix Médicis ; prix Découverte du Salon du livre du Saguenay–Lac-Saint-Jean) et Querelle de Roberval (prix Sade, sélection des prix Wepler et Médicis), ont connu un succès éclatant qui a largement dépassé les frontières.

Photo : Julia Marois

revue de presse

Nathalie Collard

La Presse

Querelle de Roberval est l’affirmation d’un style, d’une oralité hautement poétique, pleinement assumée, jusque dans les fautes d’orthographe des pancartes des grévistes. L’écriture de Lambert est tellement vivante qu’on lit le roman d’une traite… On en sort meurtri et ravi.

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Les Libraires

Sans complaisance, et faisant fi des tabous, Lambert enchevêtre — avec une cohérence qui force l’admiration — moult tableaux bien éclectiques, des scènes de sexe singulièrement explicites aux manifestations et réunions syndicales, en passant par des incursions dans le quotidien de ses nombreux protagonistes.

René Homier-Roy

Culture Club

C’est extrêmement bien écrit, c’est extrêmement recherché.

Antonine Salina

Je vous aime beaucoup

Entrevue de Kevin Lambert.

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Patrick Bergeron

University of Toronto Quarterly

Plutôt que d’offrir une démolition en règle du lieu […], Lambert propose un roman social, à la fois âpre et empathique.

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Kevin Lambert lit l’épilogue de Querelle de Roberval.

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Nathalie Collard

La Presse

Kevin Lambert signe un roman social puissant qu’il plante, encore une fois, dans le paysage sauvage et sublime du Saguenay.

 

Le Devoir

Un cocktail Molotov lancé dans la vitrine du patriarcat et du capitalisme, mais aussi dans la vitrine bien astiquée de ceux qui pensent toujours être du bon côté.

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La soirée est encore jeune

Si vous aimez le sang et la bonne littérature, jetez-vous là-dessus !

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Camille-Élise Chuquet

LE nouveau magazine littéraire

J’ai imaginé des scènes comme des toiles antiques pour mettre à mal le réalisme de ma « fiction syndicale ». Entrevue avec Kevin Lambert

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Kevin Lambert lit l’épilogue de Querelle de Roberval.

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Chantal Guy

La Presse

La puissance du style de Lambert se confirme dans ce deuxième roman.

Le Devoir

Querelle de Roberval de Kevin Lambert est bien plus qu’une fiction syndicale, c’est aussi un acte de piraterie littéraire assumé et fort réussi (le beau Querelle du titre est un héros de Jean Genet copié-collé dans ce décor québécois). L’oralité y est puissante, presque perverse, la langue experte, capable de tout. L’ensemble est empreint d’une violence explicite et sociale par ailleurs jamais gratuite.

Penelope McQuade

Pénélope

J’écris dans une langue orale, mais pour moi, je n’écris pas la langue des gens. Entrevue avec Kevin Lambert

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Claude Pascal

Dans quel monde on vit

Une grève dans une scierie au Québec conjuguée à une grande soif sexuelle. Nous voilà dans le roman brûlant de Kevin Lambert. Entrevue de l’auteur.

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Quoi lire... en 90 secondes

Radio-Canada Saguenay-Lac-Saint-Jean

Excellent deuxième roman !

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Jean-Christophe Laurence

La Presse

Entrevue avec Kevin Lambert.

Anne-Frédérique Hébert-Dolbec

Le Devoir

Sur fond de grève à la scierie de Roberval, Kevin Lambert met en scène des personnages qui bousculent à fond de train les discours de normalisation hétéronormatifs, capitalistes, chauvinistes et patriarcaux qui régentent les normes sociales. Une oeuvre brutale et bouleversante.

 

Plus on est de fous, plus on lit!

C’est à lire absolument.

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Stéphane Ehles

Télérama

Un roman fort où la critique sociopolitique vient interroger le désir et les questions de genre.

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Quoi lire... en 90 secondes

Radio-Canada Saguenay-Lac-Saint-Jean

Un roman qui a marqué ma rentrée littéraire !

 

Les Libraires

On referme ce roman grisé, enragé et plus que jamais fasciné par le travail décomplexé et maîtrisé de l’auteur.

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Konrad Yakabuski

Le Devoir

Pour sa langue et l’énergie qu’il dégage, j’ai eu un plaisir fou à lire ce roman.

Plus on est de fous, plus on lit!

Je crois que la littérature a sa propre manière de parler de politique. L’identification, par exemple, donne au lecteur un point de vue différent sur la situation, elle est peut-être même capable de le changer. Entrevue avec Kevin Lambert.

Stéphane Ehles

Télérama

Le récit est magistral, construit comme une tragédie grecque riche de sommets de lyrisme et de poésie. Avec ce Querelle, Kevin Lambert signe le puissant roman (noir) de notre époque.

Augustin Trapenard

21 centimètres

Aux paroles du patronat, aux slogans des militants, Kevin Lambert oppose peu à peu les mots du sexe, de la baise et du cul. Et c’est aussi sauvage que sublime! Vous n’avez pas idée comme c’est chaud!

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Éric Chouan

Mission Encre noire

Querelle de Roberval est le journal de bord d’une déflagration sociale et romanesque à la fois tendre et féroce.

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Jean Birnbaum

Le Monde

Un roman exploitant magnifiquement la puissance subversive du plaisir cru.

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Patricia Tadros

Première heure

Je voulais raconter comment s’organise une révolte, comment se propage un sentiment de colère. Entrevue avec Kevin Lambert.

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TV5 Monde

Entrevue avec Kevin Lambert.

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Jean Birnbaum

Avis critique

Un roman magnifique de sincérité et d’élan qui pose la question du langage, du corps, de l’inconscient, de la sexualité…

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Cécile Dutheil de la Rochère

AOC

Kevin Lambert nous livre une chronique sociale brutale, crue et engagée…

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Anne-Marie Gravel

Le Quotidien

J’essaie de faire de la littérature politique, et pour ça, selon moi, il faut qu’un livre provoque un choc et qu’il fasse naître des questions. Entrevue avec Kevin Lambert.

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Esprit critique

Roman coup de cœur de l’équipe d’Esprit critique.

Simon Boulerice

Cette année-là

Simon Boulerice conseille la lecture de Querelle de Roberval.

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Blogue ICI Artv

Il y a dans l’écriture de Kevin Lambert un style et du vocabulaire qui interpellent. Il y a aussi des mots crus et cruels, un regard impitoyable sur les personnages et les situations en cause. Âmes sensibles s’abstenir, mais pour tous les autres, le voyage sera palpitant. Liste des romans d’ici qu’on a adorés en 2018.

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Sylvain Bourmeau

La suite dans les idées

Un roman qui donne à voir et entendre, dans une scierie canadienne, une autre condition ouvrière.

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Jean-Philippe Cazier

Diacritik

À travers Querelle de Roberval, Kevin Lambert ne guide pas le peuple, il désire, comme le peuple, l’advenue d’un peuple qui doit s’inventer lui-même.

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Les Libraires

Dans le top 100 des meilleurs livres québécois de l’année 2018.

Claudia Larochelle

L'Actualité

Pour son deuxième roman, Kevin Lambert n’a pas peur de provoquer. Inspiré par le héros du roman Querelle de Brest, de Jean Genet, il donne un second souffle au personnage de Querelle, mais le transpose dans un Québec aussi patriarcal qu’hétérosexuel. Vous aimerez le suivre dans ses plus ardents désirs…

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Nicholas Giguère

LQ

… une simple critique peut difficilement rendre compte de la richesse et de la profondeur de ce roman foisonnant, puissant et démesuré, à l’écriture emportée, enfiévrée, mais toujours maîtrisée. Lire Querelle de Roberval, c’est surtout une expérience qui s’approche de l’absolu, de ce qui se fait de mieux en littérature québécoise à l’heure actuelle.

 

Communications étudiantes universitaires de Chicoutimi

Les descriptions sont délicieuses, on s’y retrouve, on la voit, on la sent, cette région.

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Marie Richeux

Par les temps qui courent

Je crois à la forme du roman comme conflit. Entrevue avec Kevin Lambert.

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Esprit critique

Ce que j’aime de cet auteur, c’est son écriture décomplexée, il ne fait pas de concession. Et en même temps, il a un humour vraiment fin. Il faut absolument lire ça.

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Lettres It Be

Un roman sale, brut, un roman qui gêne aux entournures. Les premières lignes coupent le souffle, et les autres cassent la gueule.

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Thibaut Sardier

Libération

Un des charmes de Querelle est de maintenir une drôle de parité entre le social et le sexuel.

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Jacques Pelletier

À babord

Une intrigue explosive, travaillée à la hache, ou à la tronçonneuse si l’on préfère, qui emporte le lecteur dans ses emballements et ses outrances et qui en assure la puissance de transgression et de séduction.

Catherine Emmanuel Brunet

Les Herbes folles

Mon roman fonctionne par excès, par débordement, par supplément… Entrevue avec Kevin Lambert.

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Samuel Larochelle

Fugues

Je me sers de la parole furieuse comme une totalité littéraire pour poser des questions sociales. Entretien avec Kevin Lambert.

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Serge Bouchard et Jean-Philippe Pleau

C'est fou...

J’ai voulu explorer comment la colètre se verbalise, s’énonce dans la littérature. Entrevue avec Kevin Lambert.

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Thibaut Sardier

Libération

Le pouvoir des sexualités queer est dans leur potentiel révolutionnaire. Entrevue avec Kevin Lambert.

Catherine Fruchon-Toussaint

Littérature sans frontières

Je trouve ça intéressant de travailler la langue, qui est la mienne et que je connais, comme un matériau littéraire et de ne pas m’inventer une langue normalisée. Entrevue avec Kevin Lambert

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Julien Fortin

Le Sabord

J’aime les esthétiques du déraillement, du débordement, les irrégularités plutôt que la ligne droite. Entrevue avec Kevin Lambert

Claudia Larochelle

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Entrevue entre Kevin Lambert et Claudia Larochelle.

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Samuel Larochelle

Fugues

Je me sers de la parole furieuse comme une tonalité littéraire pour poser des questions sociales. Entrevue avec Kevin Lambert.

René Homier-Roy

Culture Club

Entrevue entre René Homier-Roy et Kevin Lambert.

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Sean James Rose

Livres Hebdo

Kevin Lambert réussit avec brio cette hybridation de naturalisme ironique façon Bégaudeau et de lyrisme cru dans la veine Eden, éden, éden de Guyotat.

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Guillaume Perilhou

Têtu

Le texte impressionne par la qualité d’une prose pourtant si jeune.

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Danielle Laurin

Elle

Quel choc! Quelle écriture! C’est cru, acéré, sans compromis. Hallucinant. À croire que Kevin Lambert écrit avec un couteau à la main.