Écoute la pluie

Elle a couru jusqu’au métro pour ne pas rater le train qui doit la mener à son rendez-vous. Sur le quai presque désert, elle pense à celui qu’elle va rejoindre, à l’odeur de sa peau. À côté d’elle, un vieil homme lui sourit. Le bruit de la rame arrivant à grande vitesse emplit la station quand le petit homme voûté, qui lui sourit toujours, saute sur les rails, comme un enfant qui enjambe un buisson.
Écoute la pluie s’ouvre sur cette scène brutale, pour se poursuivre dans les rues de la ville, où la narratrice tente d’éloigner d’elle le crissement des freins et les larmes du chauffeur. Incapable de téléphoner à l’homme qui l’attend à l’hôtel des Embruns, elle s’adresse néanmoins à lui tout au long de cette longue errance nocturne.
Avec ce livre poignant sur le désir et l’urgence de vivre, Michèle Lesbre fait scintiller l’enchevêtrement mystérieux de la trame des jours.

9782923975160

102 p.

30/08/13
michele-lesbre
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Michèle Lesbre

Michèle Lesbre vit à Paris. Elle est l’auteure de plusieurs romans, dont Le canapé rouge (prix Pierre Mac Orlan et finaliste prix Goncourt) et La petite trotteuse (Prix des Libraires Initiales, Prix Printemps du roman).
Ses plus récents livres, Chemins, Écoute la pluieSur le sable et Un lac immense et blanc, sont parus chez Héliotrope.

Photo : Philippe Matsas

revue de presse

Caroline Le Gal

 

Vraiment un très beau livre, violent et d’une grande intensité. Du grand Michèle Lesbre. (Extrait à écouter à partir de 14:15)

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Richard Sourgnes

Le Républicain Lorrain

Travail de mémoire à la Patrick Modiano, d’un côté. Roman impressionniste façon Marguerite Duras, de l’autre. Michèle Lesbre s’affirme comme un écrivain d’envergure.

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Alexandra Philibert

Boucle Magazine

Écoute la pluie est d’une douceur phénoménale.

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Norbert Czarny

La quinzaine littéraire

C’est d’abord une question de paysage, de couleurs, de lumière, une affaire de perceptions… On entre dans l’univers de Michèle Lesbre par un réseau sensible, des notations qui se croisent, se rencontrent, comme les êtres. Paysages, passages… Au terme de cette errance, quelques certitudes sont nées, et un espoir, celui de recommencer, de réinventer, de se réinventer, parce que, comme l’écrit la narratrice, nous sommes vivants.

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Caroline Le Gal

Vraiment un très beau livre, violent et d’une grande intensité. Du grand Michèle Lesbre. (Extrait à écouter à partir de 14:15)

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Macha Séry

Le Monde des livres

Il y a là une magnifique justesse de ton qui tient à la retenue autant qu’à l’aveu. Une écriture simple et évidente, dont les effets se prolongent, une fois le roman achevé.

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Marie-Anne Poggi

Le club des irrésistibles

Vous aimez Patrick Modiano, Annie Ernaux ou encore Marguerite Duras ? Écoute la pluie est pour vous. Même petite musique et atmosphère que chez ces auteurs : l’importance des lieux comme chez Modiano, la phrase courte de Duras et d’Ernaux et les petits riens qui constituent notre vie. À lire!

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Michel Abescat

Télérama

Il y a des romans, comme celui-ci, qui vous submergent, vous touchent au plus intime, vous soufflent entre les lignes des mots essentiels, font surgir de vieilles images enfouies, et des larmes, comme « une pluie intérieure ».

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Ecoute la pluie dans le Top 3 des romans courts à lire dans une salle d’attente

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Christine Ferniot

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Dans Écoute la pluie, Michèle Lesbre parcourt les thèmes qui l’obsèdent depuis ses premiers textes et les condense avec un talent de miniaturiste. Mélancolique et pourtant volontaire, Michèle Lesbre écrit des odes minuscules à la vie, sa fragilité et ses mystères. Elle nous murmure qu’il faut réinventer les gestes et les mots.

Josée Lapointe

La Presse

 Magnifique.

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Claire Devarrieux

Libération

Un ton, un son, un regard : sur des sentiers moins arpentés, la romancière Michèle Lesbre continue de déambuler, entre songe et fiction, entre réalité et mémoire.

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Chantal Guy

La Presse +

La Bibliothèque idéale de 2013 devrait comprendre Écoute la pluie parce que l’auteure nous offre une superbe réflexion sur le temps et sur l’amour.

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Dominique Guiou

Le Figaro littéraire

Un drame peut redonner l’envie d’aimer.
C’est un court roman, minimaliste, qui ne raconte rien, ou presque. Tient-on en haleine le lecteur avec le récit d’une fin d’après-midi, d’une soirée et d’une nuit de vagabondage dans un Paris au ciel lourd, sous la menace incessante d’un orage qui finit par éclater ? Mais c’est compter sans le talent de Michèle Lesbre. L’écrivain relève brillamment la gageure, sur un ton presque chuchoté. Elle vous harponne dès la première page et ne vous lâche plus.

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Josée Lapointe

La Presse

Écoute la pluie finaliste du Prix du Club des Irrésistibles, plus grand club de lecture du Québec.

Marc Sagaert

L'Humanité

L’auteure de Sur le sable et Un lac immense et blanc poursuit sa route lumineuse et singulière. Elle nous conduit dans cet espace sensible de l’écriture où failles et déchirures, solitude et blessure ne sont jamais synonymes de renoncement. Avec une infinie délicatesse, elle nous fait partager cette errance nocturne. Et si ce livre émouvant est tout de suite nôtre, c’est que, comme le sourire du vieil homme, chaque phrase qu’il contient nous donne quelque chose qu’il faut garder.

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Guylaine Massoutre

Le Devoir

Écoute la pluie est l’un des plus beaux romans de Michèle Lesbre. Elle y raconte une histoire d’amour comme si elle nageait dans un fleuve à remous. Submergée, habile, puissante et fuyante. L’amour se décline à juste distance, dans les zones troubles de la conscience. Juste murmuré.

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Châtelaine

Dans le cahier de la rentrée culturelle de Châtelaine, Écoute la pluie est l’un des 3 romans de l’automne sélectionné par la rédaction, « à dévorer les jours de pluie ».

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Vickie Lemelin-Goulet

Les Méconnus

Écoute la pluie, une réflexion universelle à l’échelle individuelle.

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Hans-Jürgen Greif

Québec français

Du grand art. Impossible de fermer Écoute la pluie.

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Librairie Raffin

Roman à l’écriture haletante, Écoute la pluie est un travail de la mémoire où les mots tissent des liens entre les images et le temps pour retrouver leur puissance évocatrice.

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