La disparition de Kat Vandale

En fuyant la banlieue, Kat a surtout fui une vie trop ordinaire. Tombée sous le charme d’un membre de gang de rue, elle est devenue travailleuse du sexe et, jusqu’à la résurgence d’une vidéo incriminante pour ses proxénètes, elle croyait pouvoir continuer comme ça encore un temps. Maintenant, elle est en danger et doit se faire oublier. Son amie Mélissa, gérante de l’agence d’escortes qui l’emploie, voudrait s’assurer qu’elle est parvenue à se mettre à l’abri, mais Kat ne répond plus à l’appel, et une attaque au cocktail Molotov contre leur lieu d’affaires laisse croire que la guerre a déjà commencé.
Le champ de bataille qui s’étend des coins interlopes de Rivière-des-Prairies aux mornes quartiers résidentiels de la couronne sud voit aussi s’affronter promoteurs de boxe, entrepreneurs, politiciens municipaux et producteurs de films XXX. Sous la plume impitoyable de l’auteur, personne n’échappe aux coups.

Prix Jacques-Mayer du premier polar 2018

9782924666494

208 p.

19/03/18
christian-giguere
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Christian Giguère

Christian Giguère vit en périphérie de Montréal. Son premier polar, La disparition de Kat Vandale (Héliotrope, 2018), a remporté le prix Jacques-Meyer de la Société du roman policier de Saint-Pacôme.

Photo : Valerian Mazataud I Studio Hans Lucas

revue de presse

Norbert Spehner

La Presse

Un univers foisonnant à l’ambiance glauque, où se côtoient motards, mafieux, prostituées et dealers, promoteurs de boxe et entrepreneurs véreux… Un auteur à suivre!

Norbert Spehner

 

Une galerie de personnages très typés dont la plupart sont issus du monde interlope et des dialogues très punchés!

Eric Chouan

Mission encre noire

Des vibrations de basses profondes s’échappent des Bentley, des flashs lumineux factices éclairent ce milieu interlope qui se faufile à travers les fissures de la métropole et de sa banlieue. Christian Giguere jette un regard convainquant sur les mélodies en sous-sol de la ville. Un vrai régal.

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Christophe Rodriguez

Le Journal de Montréal

L’auteur réussit un véritable tour de force.

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Alex Bellemare

Canadian Literature

À la façon du cinéma, le roman de Giguère prend l’aspect de tableaux, de séquences narratives rapidement entremêlées, qui détaillent et dissèquent le monde des marginaux et des exclus, le monde de l’entre-deux et de l’infect.

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Daniel Marois

Huffington Post

L’histoire est bien menée, sans invraisemblances. Pour un premier roman, c’est en soi un exploit.

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Michel Bélair

Le Devoir

L’écriture de Giguère est intéressante lorsque surgissent, parmi les pistes qui s’entrecroisent, ses réflexions sur la vie en général et la littérature en particulier. Sa peinture des différents milieux que fréquente son héroïne est souvent fort juste…

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Manon Dumais

Le Devoir

Je voulais écrire une espèce de Tandis que j’agonise de William Faulkner avec plusieurs voix, une voix par chapitre. Entrevue avec Christian Giguère.

Norbert Spehner

Une galerie de personnages très typés dont la plupart sont issus du monde interlope et des dialogues très punchés!