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Les derniers jours de Smokey Nelson

Sydney Blanchard était né sous une bonne étoile. Mais dans sa vie, rien ne s’est vraiment passé. Il n’y a eu que ce séjour en prison pour des meurtres qu’il n’a pas commis. Aujourd’hui à bord d’une belle Lincoln blanche, cette grande gueule irascible décide de rentrer à la Nouvelle-Orléans. Pour renouer avec son destin.
Après les meurtres de 1989, Pearl Watanabe s’était juré de ne pas remettre les pieds sur le continent américain. La voici qui passe des vacances près d’Atlanta, chez sa fille. Il faut bien essayer de conjurer le sort.
À environ une heure de route de là, Ray Ryan ne peut se consoler de l’assassinat de son enfant. Depuis tout ce temps, la voix autoritaire de Dieu ne l’a pourtant jamais abandonné. L’exécution du meurtrier aura bientôt lieu.
Au pénitencier de Charlestown, Smokey Nelson, l’assassin, vit ses derniers jours.
Catherine Mavrikakis signe ici un roman polyphonique, multicolore, ample. À l’échelle du contient dont il est l’écho.

Prix Jacques-Cartier du roman
Finaliste au prix des collégiens 2012
Deuxième sélection au prix Femina
Finaliste aux prix littéraires du gouverneur général

9782923511351

313 p.

07/09/11

Catherine Mavrikakis

Catherine Mavrikakis a publié de nombreux romans, dont La ballade d’Ali Baba, Les derniers jours de Smokey Nelson, Le ciel de Bay City, Oscar De Profundis et L’Annexe. Elle est l’autrice d’un oratorio, Omaha Beach, et d’un récit sur sa mère, L’absente de tous bouquets. Sa plus récente fiction parue s’intitule Impromptu. Elle écrit aussi des essais, parmi lesquels Diamanda Galás. Guerrière et gorgone et L’éternité en accéléré.

Son œuvre, traduite en plusieurs langues, a été maintes fois récompensée (notamment par le Prix des collégiens, le Prix des libraires et le Grand Prix du livre de Montréal).

Photo : Julia Marois

revue de presse

Chantal Guy

La Presse

C’est l’un des enfants terribles des lettres québécoises qui, livre après livre, explore ce qui fait mal, expose l’insupportable, dans une écriture jouissive de la colère. Parce que chez Mavrikakis, personne ne s’en sort indemne…

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Martine Desjardins

L'Actualité

Le grand roman américain est enfin arrivé et, non, il n’est pas signé Jonathan Franzen, mais bien Catherine Mavrikakis. Violence, racisme, pauvreté, ultraconservatisme, culte de la célébrité… Les pieds d’argile du colosse états-unien sont froidement fracassés et hachés menu…

Chantal Guy

La Presse

Le style unique de Mavrikakis est mis au service d’une réflexion sur la peine de mort, et, tout simplement, sur la mort.

Hans-Jürgen Greif

Entre les lignes

Avec l’habileté et la force de conviction qui la caractérisent, Catherine Mavrikakis livre une fresque nuancée de la société américaine à l’esprit obtus. Un livre magnifiquement bien équilibré et captivant, un plaidoyer passionné contre la peine de mort. Smokey Nelson vous hantera encore longtemps.

 

Le Devoir

Catherine Lalonde s’entretient avec Catherine Mavrikakis sur la vie, la mort et la littérature.

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Le Libraire

Elle a sublimé le ciel de Bay City, elle a figé l’éternité. À 50 ans, Mavrikakis est déjà une grande de la littérature d’ici. Avec ce roman, elle poursuit son voyage en terre américaine. Quatre personnages, un passé obsédant : grandiose!

Danielle Laurin

Le Devoir

Grand roman, Les derniers jours de Smokey Nelson. Dense, pluridimensionnel. Achevé, maîtrisé.

Stanley Péan

Le Libraire

Je me bornerai à dire de ce roman polyphonique redoutablement efficace, mené en virtuose par Mavrikakis, se double de réflexions sur la violence, la peine capitale, le racisme, l’ultraconservatisme et le fanatisme religieux, les notions antithétiques de pardon et de damnation. Un grand roman. Du grand art.

Danielle Laurin

Le Devoir

Pour l’orchestration magistrale de ce roman choral qui traite de la peine capitale. Pour le portrait saisissant d’une Amérique en perdition. Parce que se jouent là des drames humains plus forts, plus convaincants que n’importe quel plaidoyer.

Hans-Jürgen Greif

Québec français

L’enthousiasme que soulèvent les livres de l’auteure se verra augmenté encore par cette oeuvre insistante, jamais faiblissante, qui jette des lumières sur un psychopathe dont les motifs restent à jamais inconnus, ainsi que sur la cruauté, tant humaine que divine. 

Catherine Simon

Le monde des livres

Le racisme, la peine de mort, la tragédie des vivants que poursuivent, inlassables, les fantômes du passé – c’est tout cela qui mijote et explose dans ce récit polyphonique, l’un des plus forts de Catherine Mavrikakis. Du grand art.

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Pascale Millot

Montréal Centre_Ville

Après le percutant Ciel de Bay City, ce roman polyphonique intelligent confirme la voix unique de cette grande écrivaine.

François Busnel

L'Express

Magnifique ! Puissant ! Troublant ! Les adjectifs ne manquent pas pour évoquer le nouveau roman de Catherine Mavrikakis. Voici un roman qui hante, longtemps après qu’on en a tourné la dernière page.

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Michel Nareau

Nuit blanche

Une écriture emportée, où la réitération, le déplacement de sens et l’insistance forment un modèle pulsionnel de l’urgence rare dans la littérature québécoise. Dans Les derniers jours de Smokey Nelson, ce talent de la composition et du rythme se manifeste encore avec brio.

Marie Josée Turgeon

Sympatico

Si les sujets de Mavrikakis ont toujours un petit quelque chose de triste, l’écriture de cette auteure a du moins l’avantage d’être captivante et de nous faire vivre des émotions intenses. Je ne peux que vous encourager à tenter l’expérience Mavrikakis, on n’en sort pas indemne.

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Plus on est de fous, plus on lit!

Marie-Louise Arseneault reçoit Catherine Mavrikakis.

Écouter

Michel Edo

Magazine Pages

Les derniers jours de Smokey Nelson impose Mavrikakis comme une grande voix de la littérature américaine contemporaine.

Monique Roy

Châtelaine

Une fresque magistrale où s’agitent les maux des temps présents dans le sud des États-Unis. Encore une fois, la puissance du souffle de l’écrivaine éblouit.

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Éric Paquin

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Une oeuvre à l’échelle continentale.

Olivier Mony

Livres Hebdo (France)

Dans la peine de mort, Catherine Mavrikakis retient la peine ou encore le chagrin et nous livre une variation habitée et lyrique autour de la mort, son unique sujet.

 

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Un roman difficile à lâcher. Coup de poing.

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Martine-Emmanuelle Lapointe

Voix et Images

God is an American after all, semble nous dire, non sans ironie, l’auteure des Derniers jours de Smokey Nelson. La voix de Dieu devient ainsi logiquement la voix d’une certaine Amérique et se prête à des dénonciations et à des jugements sans appel. Curieusement, c’est dans ce rôle contre nature – qui peut prétendre comprendre Dieu? – qu’excelle Catherine Mavrikakis.

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Canadian Litterature

Bien au-delà d’un débat sur la peine de mort, le roman de Catherine Mavrikakis met en scène les aléas de l’espoir en ne prenant ni le parti du mensonge ou de la vérité, montrant une fois de plus qu’à ce jeu contre la fatalité, l’auteure n’a pas dit son dernier mot.

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Du très bon Mavrikakis!

Lisanne Rheault-Leblanc

Magazine 7 jours

Le roman, obsédant et tragique, se déroule de façon judicieuse après le passage de Katrina et à l’aube des élections qui vont couronner Obama: une période de désespoir pour l’Amérique écorchée vive où l’on entend la plainte douloureuse de la fin du mythe.