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Vos voix ne nous atteindront plus

Une jeune femme s’est fait voler son prénom par une hackeuse notoire, et tout le monde les confond. Par exemple ce riche Californien qui insiste pour qu’elle vienne travailler pour lui. Autrement, sa vie n’a rien de très palpitant : quand elle ne s’occupe pas du chien aveugle de sa défunte proprio, elle laisse le temps s’écouler, buvant trop, dormant tard. Jusqu’à ce que le chien soit assassiné dans des circonstances dignes d’un mauvais film d’horreur et qu’un homme déguisé en cheval se mette à rôder dans le quartier, proférant injures et menaces. Peut-être que le moment est venu de fuir Montréal et tous les gâcheurs d’air qui hantent son existence. Faute de trouver la paix, elle aura au moins une chance de sauver sa peau.

9782924666760

198 p.

30/01/19

Julien Guy-Béland

Julien Guy-Béland est né en 1989. Pas besoin d’ennemis est son deuxième livre. Le premier, Vos voix ne nous atteindront plus, est paru en 2019 chez Héliotrope.

Photo : Les*Marois

revue de presse

 

La Fabrique crépue

Mêlant l’horreur et l’espionnage, le roman de Guy-Béland, qui frôle aussi la science-fiction, a de quoi dépayser les lecteurs aguerris. Influences américaines dans la trame, parler très québécois, Vos voix ne nous atteindront plus est un tour de force, un aimant qui nous tire toujours plus loin, dans le fond du baril. Une belle descente aux enfers, digne de celle du Walter White de Breaking Bad.

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Chantal Guy

La Presse

Nous pataugerons dans les théories conspirationnistes lorsqu’une jeune femme sans histoire se fera voler son identité par une «hackeuse» célèbre, dans ce premier roman qui nous promène de Montréal à Los Angeles.

 

Le Devoir

Le premier roman Vos voix ne nous atteindront plus semble couver tout un monde de visions sacrilèges et d’ensorcelantes images subversives.

Le Devoir

Julien Guy-Béland signe un premier roman qui ressemble à un exercice de mixologie hors norme qui le situe quelque part entre les rêveries glauques et labyrinthiques d’un William S. Burroughs et l’univers de David Lynch, à coups de logique narrative tordue et d’étranges apparitions.

Chantal Guy

La Presse

Empruntant à l’esthétique cyberpunk, Vos voix ne nous atteindront plus nous offre une virée hallucinée dans un monde contaminé et même transformé par les complotistes et la paranoïa généralisée.

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Les Effrontées

C’est vraiment déroutant comme écriture, comme style… Ça ressemble à rien de ce que j’ai lu récemment en littérature québécoise!

Catherine Emmanuel Brunet

Les Herbes folles

L’auteur a l’audace d’aller dans un thriller qui n’est pas dicté par la raison, mais où on s’engouffre à l’intérieur d’un univers hallucinogène, dans la tête de la narratrice qui perd le sens réel des choses et qui hallucine presque une fiction autour d’elle.

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Amélie Boivin Handfield

Samedi de lire

Entrevue avec Julien Guy-Béland.

 

Artv

Ce roman hors-norme, unique en son genre, parsemé de franglais et raconté au « nous » surprend par son atmosphère claustrophobique. À l’ère où le vol d’identité est plus que jamais d’actualité, cette histoire ne laissera personne de marbre.

Franck Jr Rodi

Les Versants

Le processus d’écriture s’est étalé sur le long terme. J’ai hésité sur la forme, la voix de la narratrice, sur plusieurs aspects. Mais je crois que l’écriture est une pratique qui se développe durant toute une vie. Entrevue avec Julien Guy-Béland.

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Josiane Létourneau

La librairie francophone

J’y ai trouvé une audace presque kamikaze que je ne croise pas tant et ce, dans une langue extrêmement maîtrisée. Si vous avez besoin de sortir de l’ordinaire, c’est un roman que je vous recommande!

 

Librairie Coop Zone

Un univers glauque entre Hochelaga et Los Angeles, hacking, rituels sanglants, théories conspirationnistes, en plus d’une écriture habitée qui roule à toute vitesse sur la page. J’ai adoré me perdre dans cette prose limite paranoïaque. Quelque part entre Kathy Acker et Catherine Mavrikakis

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Marie-Louise Arsenault

Plus on est de fous, plus on lit!

Je voulais écrire un texte à la une forme hybride, construit avec un réseau de voix qui s’entremêlent et qui s’entrecoupent. Entrevue avec Julien Guy-Béland.

Caroline Marier

Libraire à Coop Rosemont

Vos voix ne nous atteindront plus est un récit très intriguant où l’on confond la réalité et la fiction.

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Eric Chouan

Mission Encre noire

Brutal comme une écriture gonzo débridée, accrocheur et radical comme un bon riff de métal, Vos voix ne nous atteindront plus, vous fera trébucher sur les milliers de cadavres qui restent englués dans l’asphalte naturel de La Brea Avenue. Ça vous étonne ? Parfait ! Il en va pour l’écriture comme pour la musique, après tout: si c’est trop fort, tu es peut être rendu trop vieux pour ça ! Entrevue avec l’auteur

Kilyan Bonnetti

Librairie Poirier

Dans une écriture crue jouant entre le français et l’anglais, Julien Guy-Béland peint avec délicatesse le portrait d’un monde sans charme, où le tragique n’a d’égal que l’essoufflement de la raison.

Écouter

Josée Boileau

Le Journal de Montréal

Julien Guy-Béland réussit, avec un seul personnage et un étrange scénario, à concentrer les côtés sombres de notre époque et la vulnérabilité qui vient avec. Les courts chapitres et l’écriture rythmée contribuent à ce sentiment d’isolement, tout comme le langage employé.

Marie-Michèle Giguère

Lettres québécoises

Un roman au confluent de la science-fiction et du policier, un pied dans le réel, un pied dans la dystopie. Comme Don Quichotte contre les moulins à vent, il met en scène des jeunes qui se battent contre des ennemis imaginaires, dans un spectacle aussi absurde que terrifiant.

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