Marécages de l'utopie

« Ce qui me fait venir ne me plaît pas » et les hommes ne valent pas toujours leur pesant de porno, constate Catherine Fatima, à l’aube de ses vingt-cinq ans. Comment réconcilier ses croyances politiques utopistes avec la réalité marécageuse de sa vie romantique et sexuelle ? En relevant le défi de tout dire, le temps de quelques saisons. C’est l’ambition de ce roman en forme de journal.
De Toronto à Paris, de Tours aux Açores, d’où ont émigré ses grands-parents, Fatima fait des rencontres qu’elle consigne de façon décomplexée, toujours à l’écoute de ses fantasmes et répulsions. Au fond de son sac, sur les étagères de ses amants et dans les courriels de sa professeure, les mots d’une foule de philosophes l’accompagnent et alimentent sa prose, d’une vivacité réjouissante.

Traduction de l’anglais par Jeannot Clair

9782898220326

294 p.

10/01/2021

Catherine Fatima

Catherine Fatima est née à Toronto et y vit toujours. Marécages de l’utopie, son premier roman, a d’abord paru chez Book*hug Press sous le titre Sludge Utopia.

Photo : Catherine Fatima

revue de presse

Claudia Larochelle

Plus on est de fous, plus on lit!

C’est fait avec une franchise, il n’y a pas de tabous, c’est sincère. Ce point de vue est rare. […] Je suis admirative, je salue la force de cette voix. […] Ce texte m’a ébranlée, m’a remuée. J’ai été attendrie par cette parole, j’ai été charmée et séduite.

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Cédric Trahan

Les 3 Sex

Il y a, dans l’écriture de Catherine Fatima, une dimension presque miraculeuse : j’ai retrouvé dans les expériences et les pensées intimes d’une subjectivité aussi singulière, des idées que je me souviens avoir écrites dans mon propre journal.

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Claudia Larochelle

Véro

C’est fait avec franchise, sans tabou, sincérité…

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Anne-Frédérique Hébert-Dolbec

Le Devoir

L’écriture est pour moi une façon de mieux appréhender ce qui m’arrive — la sexualité, l’amitié, la dépression, la philosophie et la théorie littéraire —, tout ce qui me passe par la tête est consigné. Entrevue avec Catherine Fatima.

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Anne-Frédérique Hébert-Dolbec

Le Devoir

On le lit d’emblée, Marécages de l’utopie a toutes les qualités — et toutes les failles — que suppose une démarche d’autofiction : une prose décomplexée et audacieuse, une vivacité réjouissante et étourdissante, une capacité extraordinaire à faire cohabiter l’intime et la théorie, un égocentrisme qui peut exaspérer tout autant que tracer une voie vers l’universel.